La sauvegarde, c’est comme une assurance. On s’en fout jusqu’au jour où on en a besoin. Et là, c’est trop tard.
Beaucoup d’entreprises se contentent encore du minimum. Un disque externe. Un backup cloud. Et elles dorment tranquilles.
- Jusqu’au ransomware qui chiffre tout.
- Jusqu’à l’erreur humaine qui efface un dossier entier.
- Jusqu’à la panne du serveur principal un vendredi soir.
Le problème, c’est que la plupart des sauvegardes sont connectées au réseau. Donc vulnérables.
La règle 3-2-1-1-0, ce n’est pas de la théorie d’expert. C’est le minimum vital pour ne pas tout perdre.
Voilà ce que ça signifie concrètement :
- 3 copies de tes données (pas 1, pas 2, TROIS)
- 2 supports différents (NAS + cloud, disque + bande, peu importe)
- 1 copie hors site (autre ville, autre datacenter, autre continent)
- 1 copie isolée ou immuable (déconnectée physiquement ou verrouillée en lecture seule)
- 0 erreur après test de restauration (si tu ne testes pas, tu n’as rien)
Le dernier point, c’est celui que tout le monde oublie.
- Avoir une sauvegarde, c’est bien.
- Savoir qu’elle fonctionne, c’est mieux.
La plupart des boîtes découvrent que leur backup est cassé le jour où elles en ont besoin… Trop tard.
Alors ma question est simple : Quand as-tu testé ta dernière restauration pour de vrai ?
PS : Si ta réponse est « jamais » ou « il y a plus de 6 mois », on a un problème.
Mais clairement une simple sauvegarde sur un ou deux disque(s) externe(s) faite régulièrement est déjà une excellente idée pour les particuliers.
